Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort, qui a démarré la séance de vendredi en retard de plus de 40 minutes en raison d'un problème technique, évoluait en hausse gagnant 0,40%, avant l'introduction sur la place de la division médicale de Siemens.

Vers 09H20 GMT, le Dax progressait de 41 points, à 12.378,47 points, et le MDax des valeurs moyennes de 0,44% à 25.794,32 points.

Fait rarissime, le lancement des indices (Dax, Mdax, MDAX 50,etc.) a été retardé en raison d'un "problème technique" avec Xetra, son système informatique de trading, a indiqué à l'AFP un porte-parole Deutsche Börse ajoutant que l'opérateur de Francfort avait trouvé l'origine de la panne et excluait la possibilité d'une cyber-attaque.

L'introduction en Bourse de la division santé de Siemens, l'une des principales opérations boursières de la décennie à Francfort, prévue à 8H15 GMT, a elle aussi été retardée en conséquence, alors que la salle des marchés était pleine à craquer pour l'occasion et que les ecrans restaient désespéramment inactifs, a constaté un journaliste de l'AFP.

La première cotation d'Healthineers s'est finalement établie à 09h00 GMT à 29,10 euros par action, soit davantage que son prix d'émission.

Siemens avait fixé jeudi soir le prix d'émission de ce nouveau titre à 28 euros, valorisant Healthineers à 4,2 milliards d'euros alors que les experts de la place Francfortoise avaient tablé sur 9 milliards d'euros et parlaient déjà de l'IPO la plus importante des 20 dernières années.

Il s'agit de la quatrième plus grosse introduction sur l'indice allemand depuis 2000, après celles de Deutsche Post, Infineon et RWE.

La maison-mère, Siemens montait de de son côté de 0,68% à 106,92 euros.

Bayer cédait 0,14% à 94,71 euros. Le groupe de pharmacie et agrochimie fait face à un nouvel obstacle, cette fois-ci aux Etats-Unis dans son projet de rachat de l'américain Monsanto. Selon l'agence Bloomberg, citant des sources proches du dossier, les autorités américaines redoutent que le rapprochement des deux groupes, tous deux spécialistes des semences et de pesticides, ne porte atteinte à la concurrence.

Des prises de bénéfices ont fait fléchir les actions RWE (-0,25% à 19,17 euros) et Eon (-0,39% à 9,11% euros). Les titre avaient gagné jusqu'à 10% en valeur depuis l'annonce d'une réorganisation du marché de l'énergie allemand dimanche dernier.

Le fabriquant de gaz industriel Linde était lanterne rouge (-1,20% à 189,00 euros) a annoncé jeudi soir que la Commission européenne avait suspendu l'examen de son projet de fusion avec son concurrent américain Praxair. Linde assure que cette interruption est routinière dans ce genre de projet de fusions, qu'il compte toujours mener au deuxième semestre 2018.

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