Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort restait dépourvue de tendance claire mercredi, dans l'attente des signaux envoyés par la banque centrale américaine, alors que seul le rapprochement dans l'acier de Thyssenkrupp et Tata animait le marché.

Vers 07H20 GMT, l'indice vedette Dax grappillait 0,04% à 12.567,09 points, alors que le MDax des valeurs moyennes grignotait 0,06% à 25.428,62 points. Le titre Thyssenkrupp bondissait lui de près de 5% dans les premiers échanges.

Comme ces derniers jours, la place Francfortoise devrait osciller autour des 12.550 points, un seuil technique qu'elle peut difficilement franchir sans catalyseur macro ou microéconomique.

Or, pour l'heure, "les investisseurs sont suspendus" aux annonces de la Réserve fédérale américaine attendues dans la soirée, souligne Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.

Si la Fed devrait sans surprise maintenir ses taux, le suspense réside dans les "signaux" qu'elle livrera en vue de sa réunion de décembre, poursuit M. Cutkovic.

Toute inquiétude explicite sur le reflux de l'inflation serait ainsi interprétée comme un possible report dans le temps d'une nouvelle hausse des taux directeurs.

Côté valeurs, Thyssenkrupp caracolait en tête de l'indice vedette (+4,85% à 26,47 euros), après l'annonce en début de matinée de son projet de coentreprise dans l'acier avec l'indien Tata, qui vise la deuxième place européenne derrière ArcelorMittal.

La "déclaration d'intention" des deux groupes doit cependant convaincre les syndicats allemands, alors que le projet de fusion prévoit 4.000 suppressions d'emplois réparties "à peu près à égalité" entre les deux entreprises.

Deutsche Telekom (+1,00% à 15,71 euros) profitait d'une note favorable de Kepler Chevreux, qui a relevé sa recommandation à "acheter" avec un objectif de cours de 17,50 euros.

Bayer (+0,36% à 110,30 euros) était porté par l'optimisme de Baader-Helvea, qui juge le groupe sous-valorisé et conseille désormais d'acheter le titre, avec un objectif de cours relevé à 140 euros.

Munich Re (-0,06% à 174,60 euros) souffrait de la succession d'ouragans dans l'Atlantique, alors que Maria menaçait mercredi Porto Rico, dix jours après le passage de l'ouragan Irma.

cfe/er