Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a démarré mercredi en petite hausse (Dax: +0,30%), dans un marché rassuré sur les intentions du président américain après son premier discours sur "l'état de l'Union" et en attendant les conclusions de la Fed.

Vers 08H20 GMT, l'indice vedette avançait de 39,74 points à 13.237,45 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes gagnait 0,50% à 26.839,78 points.

Face au Congrès réuni au grand complet, le président des Etats-Unis Donald Trump a lancé mardi soir un appel au rassemblement et appelé de ses voeux un grand plan d'investissement de 1.500 milliards de dollars.

"Les marchés se reprennent après le discours du président Trump qui s'est montré optimiste sur les perspectives économiques et engagé dans des projets d'infrastructure, plus ouvert sur les questions de commerce extérieur mais l'incertitude de Wall Street se ressent toujours jusqu'ici", estime Milan Cutkovic, analyste chez Axi Trader en référence au net recul mardi de la place new-yorkaise.

Un mouvement qui est notamment à mettre au compte d'une forte remontée des taux d'intérêt des deux côtés de l'Atlantique avec un nouveau plus haut atteint mardi par le rendement américain à dix ans.

Du côté des valeurs, Siemens grignotait 0,26% à 121,50 euros. L'industriel allemand Siemens a annoncé mercredi un bond de 12% de son bénéfice net au premier trimestre de son exercice décalé 2017/2018, à 2,21 milliards d'euros et maintenu dans la foulée ses prévisions annuelles.

Le groupe de Munich (sud) a également fait état pour cette période d'une très légère progression de 3% de son chiffre d'affaires à 19,82 milliards d'euros (+1% hors effet de change et de périmètre).

Le groupe de médias ProSiebenSat1 caracolait en tête d'indice, en hausse de 3,89% à 30,69 euros, Deutsche Bank relevant sa recommandation sur le titre de "neutre" à "acheter", avec un cours cible passé à 30 euros à 38 euros.

La première banque allemande, Deutsche Bank relevait d'ailleurs la tête en début de séance (+0,43%% à 14,86 euros) après avoir été victime mardi de la panique autour de son actionnaire à près de 10%, le conglomérat chinois HNA, qui pourrait rapidement se trouver à court de liquidités.

Parmi les valeurs surveillées en séance, Volkswagen (+0,37% à 179,26 euros) reste dans la tourmente après la révélation de tests pratiqués sur des singes et des humains. Le groupe avait promis des "conséquences internes" et a suspendu mardi un premier dirigeant, le lobbyiste Thomas Steg.

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