Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort évoluait en hausse soutenue mercredi dans la matinée, reprenant des forces après un repli sur trois séances d'affilée dans le sillage du regain de confiance à Wall Street.

Vers 08H05 GMT, l'indice vedette Dax gagnait 1,31% à 10.497,11 points et le MDax des valeurs moyennes prenait 1,43% à 21.626,18 points.

La place Francfortoise se calait sur la bonne performance de Wall Street, soutenue par un bon indicateur sur le moral des ménages.

Son entrain n'était pas entamé par le dernier baromètre GfK du moral des consommateurs allemands. Il montre pourtant que l'incertitude créée par le vote sur le Brexit et les attentats dans le sud de l'Allemagne à l'été commencent à peser sur la confiance des ménages de la première économie européenne.

Les investisseurs garderont à l'oeil la réunion informelle des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui se déroule dans l'après-midi à Alger. De fortes divergences de vues entre les pays producteurs risquent de bloquer une entente sur un moyen de faire remonter le prix du baril, très bas depuis mi-2014.

Sur le Dax, Deutsche Bank effectuait une remontée notable et prenait la tête de l'indice, à la faveur d'un bond de 3,41% à 10,91 euros.

Le groupe, victime du désamour marqué des investisseurs en début de semaine, a annoncé à l'ouverture de la Bourse la cession de sa filiale d'assurance Abbey Life à l'assureur britannique Phoenix Life Holdings pour environ 1,1 milliard d'euros.

Commerzbank reprenait également des couleurs (+2,11% à 6,04 euros). Selon le journal Handelsblatt, la deuxième banque allemande pourrait supprimer environ 9.000 emplois au cours des prochaines années dans le cadre d'une restructuration qui pourrait coûter jusqu'à un milliard d'euros. Un conseil de surveillance doit avoir lieu dans la journée mais des annonces ne sont pas attendues avant vendredi, toujours selon le quotidien.

Lufthansa, lanterne rouge mardi, prenait 1,04% à 10,07 euros. Selon la presse, le groupe aérien tient également un conseil de surveillance mercredi. Il doit étudier l'acquisition des parts (55%) de la compagnie Brussels Airlines qu'il ne possède pas déjà, ainsi que l'absorption d'une quarantaine d'avions actuellement opérés par son concurrent allemand Air Berlin.

L'énergéticien RWE était la seule valeur en repli (-0,17% à 14,51 euros).

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