Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort cédait un peu de terrain vendredi dans la matinée (-0,19%), le Dax repassant sous les 13.000 points, dans une séance sans grand rendez-vous économique hormis le baromètre Ifo du moral des entrepreneurs.

Vers 08H40 GMT, le Dax cédait 23,64 points, à 12.984,91 points. Le MDax des valeurs moyennes perdait 0,26%, à 26.614,08 points.

"Malgré les incertitudes politiques, tant le Dax que l'euro se montrent stables", relève Milan Cutkovic d'AxiTrader. "La raison tient à l'économie allemande: la conjoncture est à un haut niveau, ce qui permet aux investisseurs d'ignorer les va-et-vient de la politique", explique l'analyste.

La direction du parti social-démocrate allemand s'est dit vendredi matin ouverte désormais à la discussion pour tenter de sortir le pays de la crise politique actuelle, abandonnant du coup son opposition à toute idée d'alliance avec Angela Merkel pour former un gouvernement.

La séance s'annonçait calme, alors que peu d'indicateurs figurent à l'agenda et que le marché new-yorkais ne sera ouvert que pour une demi-journée au lendemain du jour férié de Thanksgiving.

La place Francfortoise attendait le baromètre Ifo, qui mesure le moral des entrepreneurs allemands. Il pourrait signer un nouveau record au mois de novembre, à 116,8 points après 116,7 points en octobre, selon le consensus d'analystes réalisé par le fournisseur de services financiers Factset.

Sur le Dax, Volkswagen était en tête (+1,40% à 170,10 euros), talonné par l'énergéticien RWE (+1,20% à 19,89 euros).

Thyssenkrupp avançait de 0,97% à 23,01 euros. Le cofondateur de Cevian, Lars Fördberg, s'est montré très critique envers le patron de Thyssenkrupp, estimant dans un entretien au Handelsblatt que "la stratégie n'a jusqu'ici pas apporté ce qui avait été promis". Le fonds suédois, deuxième plus grand actionnaire du groupe allemand, estime toutefois que le projet de coopération dans l'acier avec l'indien Tata Steel va dans la bonne direction.

Le laboratoire pharmaceutique Bayer perdait 0,69% à 107,75 euros après les résultats décevants d'une étude de phase III pour un traitement des patients souffrant de pneumonie.

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