Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé mardi en léger repli, le Dax cédant 0,29% dans un marché sur la réserve après les premiers mots du nouveau patron de la Fed et la menace d'interdictions des vieux diesels en Allemagne.

L'indice vedette Dax a clôturé en baisse de 37 points environ, à 12.490,73 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a glissé de 0,24% à 26.333,94 points.

Les investisseurs sont restés sur leur garde après que Jerome Powell, le nouveau président de la Réserve fédérale américaine, a promis lors d'une première audition sur l'Etat de l'économie américaine "d'autres hausses des taux graduelles", ne précisant pas si cela concernait trois hausses de taux comme prévu par l'institution, ou davantage.

En Allemagne, la séance a été principalement animée par l'arrêt très attendu de la Cour administrative fédérale allemande, qui a confirmé deux jugements obligeant les autorités régionales à interdire les vieux diesels à Stuttgart et Düsseldorf pour assainir l'air. Cela ouvre la voie à de telles mesures dans les villes allemandes tout aussi polluées, même si le gouvernement fédéral tente encore d'éviter ces mesures choc.

Les valeurs automobiles, qui avaient cédé du terrain en milieu de journée, au moment de l'annonce du tribunal, se sont relevées en ordre dispersé. Vokswagen a cédé 0,89% à 164,06 euros et BMW 0,06% à 87,70 euros.

Daimler a avancé de 0,20% à 70,37 euros. La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué mardi ne pas voir "d'infractions" dans l'entrée d'un milliardaire chinois au capital du constructeur, alors que l'inquiétude croît en Europe face aux ambitions de Pékin.

"A première vue nous ne voyons pas d'infraction ici. Nous avons d'ailleurs des investisseurs koweïtiens chez Daimler", a dit Mme Merkel à la presse en réaction à l'annonce surprise vendredi que le groupe industriel Geely, détenu par le milliardaire chinois Li Shufu, était devenu le premier actionnaire du fabricant des Mercedes.

Hors automobile, Fresenius a bondi de 4,43% à 67,94 euros. Le spécialiste allemand de la santé a fait état lundi soir d'un bénéfice net record en 2017.

Bayer a cédé 0,39% à 98,10 euros. Le laboratoire pharmaceutique compte verser un dividende en hausse au titre de l'année 2017, de 2,80 euros par action, alors qu'il s'apprête à racheter le fabricant de semences Monsanto. Il doit publier son bilan financier annuel mercredi.

BASF a chuté de 2,12% à 86,98 euros. Le groupe de chimie a publié un bénéfice net de 6,08 milliards d'euros en 2017, en hausse de 50% et meilleur qu'escompté. Il a dit vouloir "croître légèrement" en 2018.

Beiersdorf a terminé en bas de tableau (-2,67% à 90,34 euros).

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