Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a terminé en très légère hausse vendredi, au terme d'une séance peu dynamique.

L'indice Dax a clôturé en hausse de 0,09%, à 10.699,27 points, après avoir hésité sur la direction à prendre tout au long de la séance, tandis que le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,63% à 20.911,80 points.

La place Francfortoise a peiné à s'orienter en raison d'un agenda économique vide et d'une séance raccourcie à Wall Street au lendemain des fêtes de Thanksgiving.

Du côté des valeurs, le géant de l'énergie EON a terminé à la tête du Dax, en hausse de 1,64% à 6,13 euros. L'hebdomadaire Der Spiegel affirme que le groupe, lourdement déficitaire et en pleine refonte, met en place une équipe d'avocats et de banquiers chargés d'élaborer une stratégie de défense contre des attaques de fonds d'investissement.

Ces derniers ont profité de la chute de l'action pour monter au capital d'EON et font désormais pression sur la direction notamment pour qu'elle cède les rentables réseaux électriques. Un porte-parole a nié toute menace, expliquant que le groupe négociait simplement le renouvellement d'un "contrat de défense", typique à tous les groupes cotés.

Le constructeur automobile Daimler a quant à lui grignoté 0,20%, à 64,72 euros. Thomas Weber, patron de la recherche et développement du groupe, a indiqué au journal régional Stuttgarter Zeitung que Daimler ambitionne de développer dix voitures électriques, dont trois Smarts, d'ici 2025, pour un investissement de dix milliards d'euros.

Parmi les valeurs dans le rouge, Lufthansa a cédé 0,20%, à 12,62 euros, au troisième de jour de la grève ses pilotes. Après l'annulation vendredi de 830 vols en Allemagne et en Europe, affectant environ 100.000 personnes, l'ensemble des 137 vols long courriers de la compagnie seront annulés samedi. Lufthansa a proposé vendredi soir aux pilotes une prime équivalente à près de 1,8 mois de salaire ainsi qu'une hausse salariale de 4,4% sur deux ans. Les pilotes réclament rétroactivement une revalorisation moyenne de 3,66% par an de leurs salaires sur cinq ans.

Le sidérurgiste ThyssenKrupp a fermé la marche, en repli de 2,90%, à 21,30 euros.

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