Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a ouvert en repli vendredi, les investisseurs restant d'humeur à vendre après la décision de l'Opep la veille dont ils espéraient plus.

Vers 07H30, l'indice vedette Dax lâchait 0,26% à 12.588,71 points. Le MDax des valeurs moyennes voyait rouge lui aussi (-0,11% à 25.084,18 points).

La clôture en hausse de Wall Street jeudi, avec notamment le nouveau sommet atteint par l'indice technologique Nasdaq, n'a pas réussi à animer le marché francfortois en ce début de journée, qui s'annonce maigre en nouvelles économiques au lendemain du jour férié de l'Ascension.

"Une poursuite de la consolidation sur le marché allemand des actions semble probable", estime Milan Cutkovic, d'Axitrader, qui voit le Dax glisser sur le court terme vers le seuil de 12.500 points.

Les investisseurs étaient également quelque peu déçus par le résultat de la réunion la veille de l'Opep et de ses partenaires, dont la Russie, qui ont annoncé leur décision de maintenir les quotas de production jusqu'en mars 2018 dans le but de réduire les stock et contenir les prix.

"Les prix du pétrole ont malgré tout augmenté, cela est lié aux attentes trop élevées des investisseurs", qui avaient espéré que le cartel donne au moins des indications sur ses intentions après mars 2018, souligne M. Cutcovic.

Côté entreprises, les valeurs énergétiques faisaient partie des perdants, EON abandonnant 1,50% à 7,51 euros et RWE 1,09% à 17,27 euros.

Deutsche Bank restait sous pression (-1,36% à 16,64 euros). Des élus démocrates américains ont sommé la première banque allemande mercredi de faire la lumière sur ses relations d'affaires avec Donald Trump et sur de possibles liens financiers entre le président américain et des Russes.

Par contagion, Commerzbank perdait 1,11% à 9,42 euros.

Parmi les valeurs recherchées figuraient les laboratoires pharmaceutiques Fresenius, en hausse de 0,48% à 82,95 euros, et Merck KGaA, en progression de 0,14% à 105,10 euros.

Linde, qui a annoncé mercredi une avancée dans son projet de fusion avec l'américain Praxair, continuait à séduire les investisseurs (+0,12% à 172,30 euros). Selon des informations de presse, non commentées par le groupe, le conseil de surveillance du spécialiste des gaz industriels doit se réunir la semaine prochaine pour entériner la transaction, rejetée par les représentants des salariés qui craignent pour les quelque 8.000 emplois en Allemagne.

afp/al