LONDRES, 1er octobre (Reuters) - La Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé qu'elle serait sensible aux inquiétudes de l'Ecosse quant à la sortie du Royaume-Uni de l'UE, mais que l'exécutif écossais n'aurait pas de droit de veto sur les négociations du Brexit.

L'Ecosse souhaite être informée du détail des plans de négociations de Londres afin d'éviter un Brexit "dur" qui dommagerait l'économie, a déclaré mardi la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon. Immédiatement après le vote, elle avait évoqué la possibilité d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse après l'échec de celui de 2014.

"A mesure que nous étudions ces négociations, nous impliquerons pleinement le gouvernement écossais dans les discussions que nous tenons pour préparer la position que va prendre le Royaume-Uni", a dit Theresa May à BBC Scotland.

Interrogée sur un éventuel droit de veto écossais, la Première ministre a répondu: "Le Royaume-Uni aura une position dans les négociations et nous négocierons, en tant que gouvernement du Royaume-Uni, avec l'Union européenne."

"Devrait-il y avoir un autre référendum en Ecosse? Ma réponse à cette question est 'non', sans hésitation", a-t-elle poursuivi.

Lors du scrutin du 23 juin sur l'appartenance à l'Union européenne, les Écossais se sont prononcés à 62% en faveur du maintien. (Guy Faulconbridge; Julie Carriat pour le service français)