LONDRES, 12 octobre (Reuters) - Le ministre des Transports britannique a déclaré lundi ne pas croire que d'autres constructeurs automobiles que Volkswagen aient manipulé les tests d'émissions polluantes mais il a ajouté que certains d'entre deux n'avaient pas encore répondu à des demandes d'informations.

Pour ce qui concerne les réponses que nous avons reçues (...) de la part des constructeurs qui produisent dans ce pays, je suis satisfait (du fait qu'ils ne falsifient pas les tests d'émission) mais il y a encore des sociétés qui n'ont pas répondu aux lettres que nous avons envoyées", a déclaré Patrick McLoughlin.

Nissan , BMW, Jaguar Land Rover et Toyota entre autres construisent des véhicules en Grande-Bretagne.

Paul Willis, directeur général de Volkswagen en Grande-Bretagne, a dit de son côté que le premier véhicule diesel équipé du logiciel destiné à contrefaire les résultats des tests vendu au Royaume-Uni l'avait été en 2008.

"Je ne savais rien à ce sujet avant le 19 septembre, lorsque j'ai pris connaissance des nouvelles venant des Etats-Unis", a-t-il dit, ajoutant que les premiers rappels de voitures concernées auraient lieu au premier trimestre 2016, en commençant par ceux équipés de moteurs 2,0 litres.

L'objectif, a-t-il poursuivi, est d'avoir corrigé le problème intégralement d'ici la fin de l'année prochaine.

Un total de 1,2 million de véhicules Volkswagen sont concernés en Grande-Bretagne. (Costas Pitas, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)