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Genomic Vision (Paris:GV) (FR0011799907 – GV / éligible PEA-PME), spécialiste du peignage moléculaire de l’ADN, qui développe des tests pour le marché du diagnostic et des applications pour les laboratoires de recherche, annonce aujourd’hui ses résultats semestriels1 au 30 juin 2016, arrêtés par le Directoire et examinés par le Conseil de Surveillance le 25 juillet 2016.

Résultats semestriels 2016

En milliers d’Euros - normes IFRS   S1 2016   S1 2015
Produits de R&D Quest Diagnostics   154   515
Ventes de produits   273   176
Total chiffre d’affaires   426   691
Autres revenus   847   745
Total revenus de l’activité   1 273   1 436
Charges opérationnelles nettes   5 293   3 677
Résultat opérationnel   -4 020   -2 240
Résultat net   -3 984   -2 208

Au 1er semestre 2016, Genomic Vision a réalisé un chiffre d’affaires de 426 K€ contre 691 K€ au 1er semestre 2015. Cette baisse, anticipée, provient de la diminution des produits de R&D avec Quest Diagnostics (paiements d’étapes) suite à l’achèvement des programmes de développement collaboratif en 2015.

Les ventes de produits, qui représentent pour la première fois la majorité du chiffre d’affaires de la société (64%), progressent de +55% à 273 K€, niveau équivalent aux ventes de l’exercice 2015 entier (291 K€). Cette performance confirme une bonne dynamique d’activité sur les deux marchés adressés par Genomic Vision :

  • le marché du diagnostic clinique (in-vitro Diagnostics ou IVD) : une hausse de +40% du chiffre d’affaires provenant des ventes directes du test CombHelix FSHD à l’hôpital de la Timone à Marseille et des royalties versées par Quest Diagnostics qui exploite ce test aux États-Unis.
  • le marché de la recherche (LSRT – Life Science Research Tools) : une hausse de +59% du chiffre d’affaires grâce aux ventes de consommables et d’instruments pour l’étude de la réplication de l’ADN et à l’offre innovante de solutions pour le contrôle de la qualité et l’optimisation de l’édition génétique.

Après la prise en compte des autres revenus à hauteur de 847 K€, correspondant aux crédits d’impôt (CIR, CII, CICE) et aux subventions de R&D, les revenus de l’activité du 1er semestre 2016 ressortent à 1 273 K€ contre 1 436 K€ au 1er semestre 2015.

Les charges opérationnelles du 1er semestre 2016 progressent de +44% à 5 293 K€, en ligne avec le développement de Genomic Vision, et se décomposent comme suit :

  • les frais de R&D, premier poste de dépenses, progressent de +50% à 2 876 K€ sous l’impulsion d’études cliniques initiées fin 2015 (étude SMA menée avec le CHU de Rouen et HPV avec le CHU de Reims) et début 2016 (étude BRCA menée avec Quest Diagnostics) et du renforcement managérial intervenu au 2ème semestre 2015 ;
  • les frais de ventes et marketing ont connu une hausse de +115% suite au renforcement de l’équipe commerciale et aux coûts inhérents au développement et à la mise en place de la stratégie partenariale sur les marchés IVD et LSRT ;
  • les frais généraux progressent de façon mesurée (+9%) à 1 339 K€.

L’effectif de Genomic Vision a évolué de 49 personnes au 30 juin 2015 à 62 personnes au 30 juin 2016.

Le résultat opérationnel au 30 juin 2016 s’établit à -4 020 K€ contre -2 240 K€ au 30 juin 2015.

Tenant compte du résultat financier (37 K€), le résultat net au 30 juin 2016 ressort à -3 984 K€ contre -2 208 K€ au 30 juin 2015.

Trésorerie et structure financière

Au 30 juin 2016, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de Genomic Vision s’élèvent à 11,0 M€, contre 15,6 M€ au 31 décembre 2015. La consommation de trésorerie au cours du semestre écoulé, en légère hausse par rapport à la même période de 2015, est en ligne avec la progression des dépenses opérationnelles et l’acquisition de scanners à haut débit destinés à être installés chez des clients et partenaires de la société.

Au cours du second semestre 2016, Genomic Vision devrait percevoir le remboursement de 1,3 M€ de crédits d’impôt recherche et innovation, qui ont été comptabilisés et déclarés au 31 décembre 2015.

Au 30 juin 2016, les capitaux propres s’élèvent à 14,4 M€ et l’endettement financier demeure très faible à 5 K€ (exclusivement du crédit-bail), contre respectivement 18,4 M€ et 22 K€ au 31 décembre 2015.

Erwan Martin, Directeur financier de Genomic Vision, commente : « Les résultats du 1er semestre 2016 sont conformes à notre stratégie de développement qui a été renforcée au cours de la période par un nouvel axe de croissance, celui du marché de la recherche. Nous sommes ravis de la bonne progression de nos ventes aussi bien sur le segment historique du diagnostic, avec le test CombHelix FSHD, que sur ce nouveau marché de la recherche, où nous observons une forte demande pour notre technologie. Cela démontre sa polyvalence, avec des applications dans des domaines aussi variés que le diagnostic clinique, la réplication de l’ADN ou encore le contrôle et l’optimisation de l’édition génétique. Grâce à notre structure financière saine et solide, nous disposons de moyens nécessaires pour poursuivre notre développement selon ces deux axes à fort potentiel. »

Faits marquants du 1er semestre 2016

Lancement d’une étude de positionnement pour le test BRCA
Au début de l’exercice 2016, Genomic Vision et son partenaire américain, Quest Diagnostics, ont lancé une étude pour renforcer la valeur clinique du peignage moléculaire dans l’identification de nouveaux variants des gènes BRCA responsables du cancer du sein. L’objectif stratégique des deux partenaires est de maximiser le succès du lancement de ce test par Quest sur le marché américain.

Communications et congrès scientifiques

  • Le peignage moléculaire a fait l’objet d’un article publié en janvier 2016 dans Scientific Reports de la revue Nature par plusieurs chercheurs réputés, dont le Prix Nobel, Sir Paul M. Nurse. L’article rapportait les résultats d’une étude démontrant la capacité du peignage moléculaire à analyser des fragments d’ADN de grande taille, voire de chromosomes entiers, ce qui représente une avancée significative pour l’étude du génome humain.
  • Le Prof. Christine Clavel, biologiste moléculaire du CHU de Reims, a présenté l’étude clinique IDAHO, lancée fin 2015 en France, lors d’une session orale au congrès Eurogin qui s’est tenu à Salzburg (Autriche) du 15 au 18 juin 2016. L’étude vise à valider l’intégration du papillomavirus humain oncogène (HPV-HR) comme indicateur de diagnostic et de pronostic du cancer du col de l’utérus.

Développement stratégique sur le marché des laboratoires de recherche (LSRT)
Fin mars 2016, Genomic Vision a présenté un axe de développement complémentaire qui cible le marché LSRT. Par cette initiative, Genomic Vision vise à maximiser le potentiel du peignage moléculaire sur un marché accessible important, estimé à 700 millions de dollars2, au travers des outils dédiés à l’étude de la réplication de l’ADN ainsi qu’au contrôle et à l’optimisation de l’édition génétique.
Lancement du service EasyScan
Dans la continuité de son développement sur le marché LSRT, Genomic Vision a récemment lancé ce nouveau service pour permettre aux chercheurs, étudiant la réplication de l’ADN à l’aide du peignage moléculaire, d’accéder à distance et de manière plus rapide aux résultats de leurs travaux.

Evènements récents et perspectives

Accélération du programme clinique HPV dans le cancer du col de l’utérus
Parallèlement à l’étude IDAHO actuellement menée en France, la société a lancé une étude complémentaire sur le test HPV dans 2 centres hospitaliers réputés en République tchèque. L’étude, qui vise à valider le test de Genomic Vision comme un outil de diagnostic du cancer de col de l’utérus, doit inclure 993 patientes et les résultats préliminaires sont attendus au début de l’année 2017.

Cooptation de 2 nouvelles administratrices au Conseil de Surveillance
Dans le cadre de sa politique de parité au sein du Conseil de Surveillance, Genomic Vision proposera à la prochaine assemblée générale des actionnaires la nomination de deux nouvelles administratrices indépendantes :

  • Madame Beth Jacobs, citoyenne américaine, associé-gérant d’Excellentia Global Partners, une banque d'investissement internationale spécialisée dans les sciences de la vie. Titulaire d’un MBA de l’American University (Washington), Madame Jacobs dispose de 25 ans d’expérience en banque d’investissement et a tenu plusieurs postes à responsabilité dans des institutions prestigieuses comme ING Barings ou Morgan Stanley.
  • Madame Isabelle Racamier, citoyenne française, associé-gérant d’Arlys Consulting GmbH, une société autrichienne de conseil en stratégie aux sociétés de sciences de la vie. Diplômée en marketing à l’ESCP Europe (Ecole Supérieure de Commerce - Paris), Madame Racamier a 30 ans d’expérience dans le conseil stratégique en marketing du produit pour le compte de grandes sociétés pharmaceutiques (Novartis, Boehringer Ingelheim, Sanofi-Aventis).

Ces cooptations font suite au départ de deux membres du Conseil de Surveillance :

  • Monsieur Bernard Malfroy-Camine, membre du Conseil de Surveillance de Genomic Vision continument depuis novembre 2005,
  • Monsieur Jean-Yves Nothias, responsable de l’activité Life Sciences de SGAM / Amundi, premier fonds d’investissement privé au capital de Genomic Vision. Monsieur Nothias siégeait au Conseil en tant que représentant de SGAM / Amundi jusqu’en 2011, puis en personne à compter de 2012.

Le Conseil de Surveillance de Genomic Vision sera ainsi composé de 8 membres, dont 4 femmes.

Aaron Bensimon, Cofondateur et Président du Directoire de Genomic Vision, commente : « Tout d’abord, je souhaite remercier chaleureusement, au nom de toute l’équipe de Genomic Vision, Bernard Malfroy-Camine et Jean-Yves Nothias pour leur apport inestimable au développement de Genomic Vision, qui s’est transformée, sous leurs conseils avisés, d’une start-up en une société cotée reconnue dans son domaine d’activité. J’ai également l’honneur et la joie d’accueillir au sein de notre Conseil Beth Jacobs et Isabelle Racamier, deux professionnelles expérimentées. Leurs compétences complémentaires en finances et marketing, acquises dans de grands groupes de renom, seront essentielles pour le développement stratégique de Genomic Vision que nous avons initié au cours de ce semestre. Nous comptons mener à bien nos études cliniques dans le domaine du diagnostic pour proposer aux médecins et leurs patients des tests à très fort potentiel comme BRCA ou, à plus long terme, HPV, mais également offrir de nouvelles opportunités dans le domaine de la recherche. Nous sommes convaincus que grâce à la puissance de notre technologie, au savoir-faire de nos équipes et à l’implication de nos conseils, nous allons atteindre ces objectifs. »

Prochaine publication financière

  • Chiffre d’affaires du 3e trimestre 2016, le vendredi 28 octobre 2016 * (avant bourse)

* date indicative, pouvant faire l’objet de modifications

A PROPOS DE GENOMIC VISION

Créée en 2004, Genomic Vision est une société spécialisée dans le peignage moléculaire de l’ADN qui développe des tests pour le marché du diagnostic et des applications pour les laboratoires de recherche. Grâce à sa technologie innovante de visualisation directe des molécules individuelles d'ADN, Genomic Vision détecte les variations quantitatives et qualitatives du génome à l’origine de nombreuses pathologies graves. La Société développe un solide portefeuille de tests, ciblant notamment les cancers du sein et du colon. Depuis 2013, la Société commercialise le test CombHeliX FSHD pour la détection d’une myopathie délicate à déceler, la dystrophie facio-scapulo-humérale (FSHD), aux États-Unis, grâce à son alliance stratégique avec Quest Diagnostics, le leader américain des tests diagnostiques en laboratoire, et en France. Genomic Vision est cotée sur le compartiment C d’Euronext Paris depuis le mois d’avril 2014.

A PROPOS DU PEIGNAGE MOLÉCULAIRE

La technologie du peignage moléculaire de l'ADN améliore considérablement l'analyse structurelle et fonctionnelle des molécules d'ADN. Des fibres d'ADN sont étirées sur des lamelles de verre, comme « peignées », et alignées uniformément sur l'ensemble de la surface. Il devient ensuite possible d'identifier des anomalies génétiques en localisant des gènes ou séquences spécifiques dans le génome du patient par un marquage avec des balises génétiques, une technique développée par Genomic Vision et brevetée sous le nom de Code Morse Génomique. Cette exploration du génome entier à haute résolution en une simple analyse permet une visualisation directe d’anomalies génétiques non détectables par d’autres technologies.

Pour en savoir plus : www.genomicvision.com

Member of CAC® Mid & Small, CAC® All-Tradable and EnterNext© PEA-PME 150 indexes

1 Comptes semestriels faisant l’objet d’un examen limite par le Commissaire aux comptes de la société.

2 États-Unis & 3 pays de l’UE (FR, UK, DE); Source : Société