Les raisons sont simples : une politique expansionniste de la Fed largement développée par son généreux responsable Ben Bernanke. Ce dernier se voit, par ailleurs vraisemblablement maintenu à son poste avec la réélection du candidat démocrate.
Preuve de ce destin commun, la nette reprise de l’once suite aux résultats de l’élection américaine (gain de plus de 40 dollars dans la séance). Il faut dire que les investisseurs imaginent clairement une situation économique toujours délicate, favorisant l’application d’un énième quantitative-easing, véritable catalyseur du marché aurifère. Le revers de cette politique réside dans les risques d’inflation ; mal monétaire qui entraine des achats massifs d’or pour protéger les actifs des épargnants.

C’est globalement la politique des taux d’intérêt bas et de l’argent « facile » qui favorise des achats réguliers de la part des investisseurs.


                

Evolution de l’once d’or depuis la première élection de Barack Obama
avec la mise en place de la consolidation depuis 16 mois autour de la moyenne mobile 200 jours

 
Techniquement pour analyser le métal doré, il convient de surveiller son comportement en données hebdomadaires. En effet, le contrat aurifère demeure enfermé dans un large couloir horizontal neutre avec comme borne basse la zone des 1580 USD et pour résistance les récents plus hauts proches de 1800 USD. Par conséquent, toutes les variations à l’intérieur de ces points de référence ne sont que de simples mouvements autour de la moyenne mobile 200 jours et non de réelles tendances moyen terme.
Néanmoins, nous maintenons un biais positif qui se concrétisera avec le franchissement haussier du range, entrainant  la construction d’un nouveau cycle de progression en direction de la zone symbolique des 2000 USD.