par Sophie Sassard et Ben Hirschler

LONDRES, 14 octobre (Reuters) - GlaxoSmithKline sollicite des offres fermes d'ici novembre pour le rachat d'une série de médicaments anciens, dont la valeur totale est estimée à plus de 2,5 milliards d'euros et que le groupe devrait vendre par zone géographique, apprend-on de sources proches du dossier.

Parmi les candidats potentiels figurent le fonds d'investissement KKR, l'indien Lupin et le danois Lundbeck, tous souhaitant acquérir les droits sur ces médicaments dans certaines régions du monde.

Le premier laboratoire britannique cherche à améliorer sa rentabilité et veut céder ses médicaments tombés dans le domaine public et vendus en Amérique du Nord et en Europe de l'Ouest.

Ces médicaments, que l'on qualifie de produits établis, devraient rapporter un chiffre d'affaires total d'un milliard de livres (1,26 milliards d'euros) en 2014, bien que leurs ventes aient baissé du fait de la concurrence des produits génériques.

GSK cherche à les vendre à plus de deux fois le chiffre d'affaires annuel, ce qui suggère un prix d'au moins 2,52 milliards d'euros, précise-t-on de mêmes sources.

GSK, qui est conseillé par Lazard, veut trouver des acheteurs d'ici la fin de l'année et souhaite maximiser le retour aux actionnaires, que ce soit en vendant chaque médicament séparément ou par zone géographique, ajoute-t-on.

GSK, Lundbeck, KKR et Norgine n'ont pas voulu commenter ces informations.

Des sources proches du dossier avaient déjà indiqué en juillet que GSK avait invité plusieurs fonds, parmi lesquels Advent International, Blackstone et KKR, à lui soumettre des offres de rachat sur une partie de ses médicaments anciens vendus sur les marchés occidentaux.

Ces cessions s'inscrivent dans le cadre de la refonte de ses activités qui l'a déjà conduit en avril à procéder à un échange d'actifs avec le suisse Novartis.

Elle s'inscrit également dans une tendance plus générale du secteur, d'autres groupes comme Sanofi et Merck cherchant aussi à réaliser des cessions de ce type. (Juliette Rouillon pour le service français)