WASHINGTON, 17 avril (Reuters) - Les créanciers de la zone euro pourraient tenir leur promesse faite en 2012 d'alléger le fardeau de la dette grecque mais pas avant qu'Athènes ne mette en oeuvre les réformes prévues dans le cadre du plan d'aide international, a déclaré vendredi le président de l'Eurogroupe.

"Si nécessaire, on peut faire davantage (au sujet de la dette)", a déclaré Jeroen Dijsselbloem lors d'un séminaire à Washington.

"Je m'en tiendrai à ma part du contrat", a-t-il ajouté en référence à la promesse faite en novembre 2012 à la Grèce par les ministres des Finances de la zone euro de l'aider si son gouvernement respectait ses engagements de mettre en oeuvre des réformes.

Il ne s'agirait pas d'effacer la dette grecque mais éventuellement de rallonger les échéances de remboursement ou de réduire les taux d'intérêt. (Jan Strupczewski; Patrick Vignal pour le service français)