Les banques sont les premières valeurs exposées, à l’image de Piraeus Bank qui enregistre une baisse de 30% durant la séance du 28. La « National Bank of Greece », Alpha Bank et Eurobank déclinent respectivement de 28, 23 et 22% sur la même séance.
 
La construction et l’exploitation immobilière est le second secteur faisant l’objet de dégagements importants. Ces secteurs d’activité sont la cible particulière du nouveau ministre des finances grec qui a déclaré vouloir mettre fin au « triangle de la corruption », incluant les médias, le secteur bancaire et celui des BTP.
Les intérêts de ces secteurs semblent alors particulièrement menacés entrainants des prises de bénéfices importantes, tant en volumes qu’en variation. 
 
L’indice est alors globalement malmené, les volumes s’étoffent à mesure que les inquiétudes s’intensifient. Ces dernières semaines, les opérateurs semblent avoir clairement été bercés d’illusions quant à un arrangement courtois entre la Troïka et le nouveau gouvernement. Il semble pourtant que les « leaders » du mouvement Syriza soient déterminés à renégocier les termes de la dette du pays hellénique.
 
Graphiquement, la tendance de l’ASE index est nettement baissière depuis mars 2014 et une figure technique en forme de fanion a pu récemment être observée sur l’indice se concluant par un échappement baissier. Cette figure d’affaiblissement nous permet d’envisager un ralliement des 660 points dans les prochaines séances soit un potentiel de baisse de 7% par rapport aux cours actuels (710 points). 
 
Hausse des volumes et échappement baissier de l’indice grec :