Groupama AM a maintenu sa cible de fin d'année à 5 500 points pour le CAC 40 et relevé son objectif pour le S&P 500 à 2 550 points. Le gestionnaire d'actifs tient compte pour ce dernier "de l’impact de la baisse du dollar et de la faible attente des marchés sur la mise en œuvre de la politique économique qui pourrait surprendre positivement en cas d’accord sur le plan fiscal notamment", indique Gaëlle Malléjac, Directrice des investissements en gestion active de Groupama AM.

La société de gestion maintient donc sa préférence pour les actifs risqués dans un contexte marqué par des fondamentaux toujours solides. D'un point de vue macroéconomique d'une part, l'embellie se renforce depuis le printemps, la dynamique de croissance est auto-entretenue, note Groupama AM. Au sein des pays développés, les Etats-Unis affichent une croissance robuste et équilibrée ; quant à la zone euro, elle pourrait réaliser en 2017 sa meilleure croissance annuelle depuis 10 ans. Au sein des pays émergents, la croissance reste positivement orientée. D'un point de vue microéconomique, d'autre part, les fondamentaux demeurent là aussi encore positifs.

"Nous avons donc peu d'inquiétude du côté fondamental, l'actualité est attendue du côté des banques centrales. En effet, dans cet environnement, une nouvelle phase des politiques monétaires s'ouvre des deux côtés de l'Atlantique. La FED va démarrer en octobre la réduction de son bilan et devrait poursuivre sa normalisation monétaire en augmentant une nouvelle fois ses taux en décembre, la BCE s'apprête à annoncer la réduction de ses achats de dettes lors de sa prochaine réunion. Ces inflexions dans les politiques des banques centrales ne devraient pas constituer une surprise pour les marchés. Nous attendons un retrait très progressif des achats de titres par la BCE", complète Gaëlle Malléjac.