"Henri de Castries quitte Axa mais ce n'est pas pour prendre la tête du géant bancaire britannique HSBC. "J’ai passé un peu plus d’un quart de siècle exceptionnel chez Axa, 17 ans comme dirigeant donc le moment est venu pour moi de passer le flambeau", a-t-il expliqué ce matin sur Europe1. "Je quitte Axa mais mon intention n’est pas du tout de quitter la France. Le fait d’être administrateur d’une société étrangère comme HSBC ne signifie pas du tout qu’on quitte le pays".

Henri de Castries a été nommé en novembre au conseil d'administration d'HSBC en tant qu'administrateur indépendant. Le journal britannique Sunday Times en avait fait son favori pour succéder à l'actuel président de la banque, Douglas Flint. "Je rejoins le conseil d’administration d’HSBC, c'est tout. En général je fais ce que je dis", a insisté le Français ce matin sur Europe 1.

S'il est revenu hier sur son bilan plutôt flatteur à la tête d'Axa – "aucune perte durant la crise financière"- le jeune sexagenaire est resté en revanche très vague sur ses intentions. Il compte s'investir davantage dans l'Institut Montaigne, un think tank d'inspiration libérale fondé par son prédécesseur chez Axa Claude Bébéar. Il a revanche démenti vouloir entamer une carrière politique. Il y a « d’autres moyens de porter des idées et d’alimenter des débats que la politique », a-t-il affirmé.
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