Le marché parisien a terminé la séance de jeudi en légère hausse, après avoir réduit sa progression en fin de séance, en raison principalement d'un regain de tensions entre l'Ukraine et la Russie. La tendance est néanmoins restée soutenue par les spéculations autour d'Alstom, et plus généralement par un climat redevenu propice aux opérations de fusions et acquisitions. Plusieurs publications de performances trimestrielles ont par ailleurs été bien accueillies. Le marché a également profité de l'annonce d'un indice du climat des affaires en Allemagne meilleur que prévu. 


  Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,6% à 4.479,54 points, après avoir gagné jusqu'à 1,1% en cours de séance. Le SBF 120 a dans le même temps progressé de 0,5%, à 3.500,55 points. 


  Alstom a terminé sur un bond de 10,9% à 27 euros, après avoir flambé de 15% en cours de séance. Bloomberg a affirmé mercredi soir que General Electric s'apprêtait à offrir 13 milliards de dollars pour racheter le groupe. Mais l'américain ne serait en réalité intéressé que par ses activités dans l'énergie, ont indiqué des sources proches du dossier à Dow Jones Newswires / The Wall Street Journal. Actionnaire à hauteur de 29,4% d'Alstom, Bouygues a gagné 4,6% à 30,34 euros. 


  Plusieurs sociétés ont par ailleurs présenté, mercredi soir et jeudi matin, leurs performances financières du premier trimestre. Parmi ces dernières, Technip a grimpé de 8,8% à 83,25 euros, Schneider progressé de 5,1% à 68,38 euros, et Air Liquide avancé de 2,4% à 102,70 euros. A l'inverse, Michelin a plié de 4,2% à 88,83 euros et Gemalto cédé 2,6% à 82,30 euros. Pernod Ricard a terminé en hausse symbolique à 85,70 euros. 


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