Dans son dernier Marketscope, ING Investment Management indique s'attendre à la poursuite de la surperformance des valeurs cycliques. Il rappelle qu'un important glissement a eu lieu sur le plan sectoriel en février. En raison d'une hausse des taux obligataires américains et de prix pétroliers plus stables, le thème de la quête de rendement a fait place à une approche plus cyclique.

« Le catalyseur a probablement été la fin de la nette correction des prix pétroliers », affirme le gestionnaire d'actifs. Parallèlement, les attentes inflationnistes ont atteint un niveau plancher et les taux obligataires américains ont commencé à remonter. Ceci a tempéré la quête de rendement au niveau des actions et a favorisé une approche plus cyclique. Il existe en effet, selon ING IM, une forte corrélation positive entre le niveau des taux obligataires américains et la vigueur des secteurs cycliques.

Le gestionnaire d'actifs fonde sa vision optimiste des valeurs cyclique par le fait que la dynamique en place ne devrait pas se modifier : la tendance macroéconomique mondiale se redresse, tandis que la Fed devrait relever ses taux en juin.

« Les chiffres macroéconomiques s'améliorent surtout en Europe, ce qui explique pourquoi un positionnement cyclique a procuré de meilleurs résultats en Europe qu'aux États-Unis au cours de ces derniers mois. Un élément supplémentaire est la valorisation que se situe à des niveaux planchers, ce qui contraste avec l'amélioration des bénéfices cycliques », ajoute-il.

Ses secteurs préférés restent par conséquent les biens de consommation durables et la technologie. Les premiers bénéficient du déclin des prix pétroliers, qui a un effet positif sur le pouvoir d'achat des consommateurs. La technologie peut en outre profiter des investissements des entreprises et est en mesure de faire face aux pressions sur les prix. Le risque relativement faible que nous prévoyons pour leurs paiements de dividendes constitue un facteur positif supplémentaire pour ces deux secteurs.