L'essentiel :

  • Les marchés chinois sont préoccupés par l'avenir économique du pays. Les exportations continuent de diminuer, signalant un ralentissement économique, mais le gouvernement hésite à lancer un plan de relance.
  • Le marché pétrolier reprend des couleurs, avec une nouvelle hausse enregistrée en fin de séance mercredi. Les prix du pétrole se maintiennent désormais à proximité de leurs sommets annuels.
  • L'euro subit une pression à la baisse suite à la publication de nouveaux indicateurs économiques, peu encourageants

La Chine à la traîne

Mercredi, la chute des actions chinoises a entraîné une baisse de 0,7% de l'indice MSCI des marchés émergents, en anticipation de données commerciales défavorables. Les devises ont également reculé face à un dollar stable, reflétant les inquiétudes sur la croissance mondiale. Malgré les signes d'un ralentissement économique, la Chine hésite à lancer un plan de relance. Le yuan a atteint son plus bas niveau en 10 mois, nécessitant l'intervention des banques d'État pour soutenir la monnaie. Le MSCI China est proche d'une baisse de 6% depuis le début de l’année.

La Chine à la traîne


La Tech domine toujours, mais le pétrole n'a pas dit son dernier mot

La flambée du pétrole, accentuée par la prolongation des coupes de production de l'Arabie Saoudite et de la Russie, renforce les perspectives d'inflation. Cette hausse a stimulé le secteur énergétique, bien que les valeurs technologiques et financières restent dominantes. L'anticipation d'une inflation accrue a conduit à une hausse des taux d'intérêt, avec le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans atteignant 4,26%, créant une nervosité parmi les investisseurs. Les secteurs industriels et des matériaux de base ont résisté, tandis que les services publics sont à la traîne depuis mi-juillet.

La Tech domine toujours, mais le pétrole n'a pas dit son dernier mot

L'or prolonge son déclin

Le secteur de l'énergie, notamment le pétrole, connaît une hausse significative, atteignant un sommet annuel de 90 dollars le baril, exacerbant les craintes d'inflation. Le S&P GSI Energy a progressé de 8% depuis janvier. Par contre, les prix des céréales comme le blé et le maïs sont en baisse à Chicago. L'argent et le platine ont chuté à des niveaux les plus bas depuis plus de deux semaines, à 23,06 dollars l'once et 904,88 USD respectivement. Le palladium a atteint son niveau le plus bas depuis fin 2018 à 1 186,47 USD. L’once d’or, à 1920 USD, subit également une baisse, impacté par la hausse des rendements obligataires qui rend sa détention plus coûteuse, étant donné qu'il ne génère pas d'intérêt.

L'or prolonge son déclin

Le dollar toujours plus fort

Le dollar américain se rapproche de son pic de mars face à ses principaux concurrents et atteint un sommet de 10 mois face au yen japonais, une monnaie à faible taux d'intérêt. Cette paire de devises suit généralement les rendements des bons du Trésor à long terme, qui étaient à 4,29% jeudi. L'euro continue de faiblir, perdant 0,06% face au dollar à 1,0720 USD, son niveau le plus bas depuis juin. Depuis mi-juillet, l'euro a chuté de plus de 4% face au dollar, un mouvement significatif sur le marché des changes.

Le dollar toujours plus fort