L’Allemagne, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont promis de la financer à hauteur de 250 millions de dollars, mais d'autres contributions devraient permettre de porter le budget du projet, baptisé TCAF (Transformative Carbon Asset Facility), à un demi-milliard.

Il s'agit d'accompagner les pays dans la réalisation des plans d’action climatique présentés aux Nations Unies en amont de la conférence de Paris sur le climat.

"Ce nouveau dispositif de financement appuiera des politiques et des programmes visant à encourager une croissance sobre en carbone par le biais de paiements en échange des réductions d’émissions", explique la Banque mondiale dans un communiqué, précisant que les montants seront calculés au cas par cas.

Le financement de l'adaptation des Etats les plus vulnérables est l'un des principaux enjeux de la COP21.

"Nous espérons que le TCAF aura un impact significatif sur le terrain et que la réduction des émissions se poursuivra au-delà de l’appui initial apporté par cette initiative, au travers, par exemple, d’instruments de tarification du carbone tels que des systèmes d’échange de quotas d’émissions et des taxes sur le carbone, ou du renforcement et de l’application des normes visant à limiter les émissions de carbone", a déclaré la Première ministre norvégienne Erna Solberg.

(Susanna Twidale, Jean-Philippe Lefief pour le service français)