NEW YORK, 9 janvier (Reuters) - Nasdaq OMX réfléchirait sans nul doute à la possibilité d'une offre sur Euronext, l'opérateur des Bourses de Paris, d'Amsterdam, de Bruxelles et de Lisbonne, si ce dernier était mis en vente, a déclaré Robert Greifeld, directeur général du groupe américain, dans le cadre d'un entretien à Reuters.

"Nous n'aurons pas d'autre choix que d'examiner le dossier. Je ne dis pas que nous ferons une offre mais nous devrons jeter un coup d'oeil", a-t-il dit.

Le 20 décembre, IntercontinentalExchange (ICE) a annoncé le rachat de Nyse Euronext , une opération de 8,2 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros) motivée avant tout par les perspectives du marché des produits dérivés financiers.

ICE a d'emblée déclaré qu'il chercherait à se séparer d'Euronext, la branche européenne de Nyse Euronext, en l'introduisant en Bourse une fois l'acquisition achevée au second semestre de l'an prochain. (voir )

Selon Robert Greifeld, si jamais Euronext devait être mis en vente, ce ne serait pas avant 2014 étant donné le temps que mettront ICE et NYSE à se rapprocher.

Ce laps de temps est plutôt une bonne nouvelle puisque cela permettra d'y voir plus clair sur l'environnement macro-économique en Europe, a-t-il ajouté.

Prié de réagir aux déclarations de Robert Greifeld, le directeur général adjoint de NYSE Euronext Dominique Cerutti s'est refusé à tout commentaire.

Selon des sources, Deutsche Börse n'est plus intéressé par une reprise d'Euronext, bien que l'opérateur de la Bourse de Francfort a tenté à trois reprises, sans succès, de prendre le contrôle de son concurrent européen. (John McCrank, avec la contribution de Raoul Sachs à Paris, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Catherine Monin)