JERUSALEM, 4 décembre (Reuters) - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche son intention de discuter du "mauvais" accord sur le programme nucléaire iranien avec Donald Trump lorsqu'il aura pris ses fonctions.

Pendant la course à la Maison blanche, l'homme d'affaires a qualifié l'accord, que Téhéran a conclu le 14 juillet 2015 avec les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) de "catastrophe" et de "pire affaire jamais négociée". Il a toutefois jugé qu'il serait difficile de l'abroger dans la mesure où il fait l'objet d'une résolution des Nations Unies.

"Israël s'est engagé à empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires, ce qui n'a pas changé et ne changera pas. En ce qui concerne le président élu Trump, je suis impatient de lui parler de ce qu'il faut faire au sujet de ce mauvais accord", a déclaré Netanyahu lors d'une conférence sur le Moyen-Orient organisée à Washington, à laquelle il participait par visioconférence.

"Je me suis opposé à l'accord parce qu'il n'empêche pas l'Iran de se doter d'un arsenal nucléaire, il lui en ouvre la voie.

Très hostile à l'accord, le chef du gouvernement s'est toutefois montré discret sur le sujet ces derniers mois, alors que son administration achevait ses discussions avec les Etats-Unis sur une aide militaire de 38 milliards de dollars sur dix ans. (Jeffrey Heller, Jean-Philippe Lefief pour le service français)