Le ministre italien des Affaires européennes, Sandro Gozi, a rejeté lundi la crainte que la victoire du "non" à la réforme constitutionnelle proposée en Italie puisse affecter les banques du pays, mais il a prévenu que la démission du président du Conseil, Matteo Renzi, constituait une "mauvaise nouvelle" pour l'Europe.

"Je crois que l'Europe avait besoin de quelqu'un comme Matteo Renzi pour sa relance", a déclaré Sandro Gozi, interrogé sur Europe 1.

Les électeurs italiens ont rejeté dimanche une réforme constitutionnelle soutenue par le gouvernement, ce qui a amené le président du Conseil à annoncer sa démission et concède une victoire aux populistes en Europe.

Plus de 59% des Italiens ont voté "non" à la réforme, selon le ministère de l'Intérieur, un désaveu cinglant au projet de Matteo Renzi de remodeler la législation italienne de manière à rendre plus aisée l'adoption de nouvelles lois, notamment de mesures destinées à améliorer la compétitivité du pays.

-Noémie Bisserbe, The Wall Street Journal

(Version française Valérie Venck) ed: ECH