TOKYO, 20 octobre (Reuters) - Yuko Obuchi, ministre japonaise de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, a présenté lundi sa démission après avoir été accusée d'utiliser à des fins personnelles des fonds réservés à ses activités politiques, rapporte la chaîne télévisée NHK.

Cette démission est un coup dur pour le Premier ministre Shinzo Abe au moment où celui-ci doit prendre des décisions politiquement difficiles, dont une éventuelle hausse à 10% de la déjà très impopulaire TVA.

Yuko Obuchi, membre du Parti libéral-démocrate et fille d'un ancien Premier ministre, est l'une des cinq femmes qui avaient été nommées ministres lors d'un remaniement le 3 septembre dernier. Elle est la première à avoir jamais détenu le portefeuille de l'Economie au Japon.

Selon l'agence de presse Kyodo, Shinzo Abe envisagerait aussi de remplacer la ministre de la Justice, Midori Matsushima, elle aussi soupçonnée d'abus de fonds publics.

(Linda Sieg; Tangi Salaün pour le service français) )