"Il n'est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays de la zone euro ne l'accepteront pas", déclare le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans un entretien accordé au Figaro et publié jeudi.

Après la victoire du parti de la gauche radicale Syriza aux élections législatives de dimanche en Grèce, le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras a annoncé mercredi une série de mesures fortes, allant à l'encontre des espoirs de compromis des autorités européennes.

"Des arrangements sont possibles", mais il "n'altéreront pas fondamentalement ce qui est en place", ajoute Jean-Claude Juncker, en rappelant que "on ne peut pas sortir de l'euro sans sortir de l'Union européenne".

Concernant la France, le président de la Commission indique qu'il souhaiterait voir Paris "renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité", notamment en matière de droit du travail.

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