Mondialisation économique

La dimension économique de la mondialisation comporte, d'une part, la vigueur des flux internationaux de marchandises, d'investissements et de revenus par rapport au produit intérieur brut (PIB) et, d'autre part, l'influence des restrictions imposées aux mouvements de marchandises et de capitaux. La crise financière de 2008 a stoppé la forte intégration économique qui persistait depuis les années 1990 et l'a même fait parfois régresser. En 2014, l'intégration mondiale des flux commerciaux et financiers a stagné dans une large mesure. D'un côté, l'interconnexion générée par les flux financiers s'est poursuivie ; de l'autre, les flux commerciaux ont diminué en variation annuelle. La tendance à la réduction des restrictions imposées aux échanges commerciaux et financiers s'est accentuée. Ainsi, une nouvelle suppression d'obstacles non tarifaires au commerce a été enregistrée en 2014.

En tête du classement de la mondialisation économique figurent toujours Singapour, l'Irlande et le Luxembourg. Les pays les moins mondialisés sur le plan économique sont le Népal, l'Ethiopie et le Soudan.

Mondialisation sociale

La dimension sociale de l'indice de la mondialisation se mesure sur la base de trois catégories. Premièrement, il s'agit des contacts personnels internationaux sous forme de lettres et d'appels téléphoniques. Les flux touristiques et la taille de la population résidente étrangère en font également partie. Deuxièmement, les flux d'informations internationaux sont mesurés à partir de l'accès à Internet, de la télévision et des organes de presse internationaux. Et troisièmement, ce volet s'efforce d'évaluer la proximité culturelle par rapport aux grands courants mondiaux à partir du nombre de restaurants McDonald et de magasins Ikea, ainsi que des exportations et importations de livres, par rapport au PIB. En 2014, la mondialisation sociale a baissé pour la première fois depuis les années 1970. À vrai dire, le remplacement des moyens de communication et d'information conventionnels par des médias numériques est peu pris en considération dans le dernier indice. La mondialisation sociale tend donc à être sous-estimée.

Dans le sous-indice de mondialisation sociale, Singapour a gagné deux places et supplanté l'Autriche (désormais au 5ème rang) en tête du classement. La Suisse se maintient en 2ème position. L'Irlande, qui a gagné un rang, suit à la 3ème place. En bas de classement de ce sous-indice figurent la République démocratique du Congo, la Somalie, la Tanzanie et la République centrafricaine.

Mondialisation politique

La dimension politique de la mondialisation d'un pays est mesurée à partir du nombre de ses ambassades à l'étranger, du nombre d'organisations internationales auxquelles il appartient, du nombre de missions de paix de l'ONU auxquelles il a participé, ainsi que du nombre d'accords bilatéraux et multilatéraux auxquels a adhéré le pays en question depuis 1945. Dans ce sous-indice, la France figure au 1er rang en 2014, reléguant ainsi l'Italie à la 2ème place par rapport à l'année précédente. La Belgique se maintient en 3ème position. En bas du tableau figurent des îles et des archipels de petite taille. En 2014, l'indice de la mondialisation politique a progressé en variation annuelle.

La Sté KOF Swiss Economic Institute a publié ce contenu, le 20 avril 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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