Alors que le récent krach boursier des A-shares en Chine a suscité des craintes de répercussions négatives sur l'économie réelle, AXA Investment Managers estime que les effets directs seraient de l'ordre de 0,2-0,4%. Son effet serait limité en raison d'un effet de richesse faible et d'une économie encore peu financée par actions. « Sans compter les outils des autorités chinoises pour éviter la contagion et protéger l'objectif de croissance du pays », ajoute le gestionnaire d'actifs.

Les conséquences à long terme de ces turbulences du marché actions lui semblent cependant plus inquiétantes, tout comme l'apparente difficulté du gouvernement à gérer correctement les risques financiers. Le choc sur la crédibilité du gouvernement pourrait représenter un risque réel.

AXA IM entrevoit trois scénarios, en fonction de l'action du gouvernement : une intervention d'ampleur destinée à stabiliser le marché ; une succession de mesures de moindre ampleur ne faisant que ralentir la baisse du marché et des actions trop limitées aboutissant à une perte de confiance.

Si le premier scénario semble se dessiner, il pense qu'une nouvelle baisse du marché reste possible (de 10%-20% depuis le niveau actuel, soit une baisse de 40% par rapport aux plus hauts). Le troisième scénario lui semble le moins probable.

AXA IM maintient donc sa sous-pondération des A-shares.