AMSTERDAM, 25 avril (Reuters) - Des inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ont prélevé des échantillons sur un second site de la ville syrienne de Douma, théâtre le 7 avril d'une attaque chimique présumée imputée par les pays occidentaux au régime de Bachar al Assad.

La mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas mais a dû patienter une semaine avant de pouvoir accéder à Douma, dont les forces gouvernementales syriennes avaient repris le contrôle quelques jours après l'attaque suite à l'évacuation des derniers rebelles de la Ghouta orientale.

Les échantillons prélevés sur les deux sites vont être acheminés à La Haye, siège de l'OIAC, puis analysés dans des laboratoires affiliés, a indiqué l'organisation. Ces analyses permettront d'établir si des armes chimiques interdites ont été utilisées, ce que démentent Damas et son allié russe.

L'OIAC n'est en revanche pas habilitée à attribuer la responsabilité d'une telle attaque à l'un ou l'autre des belligérants et il n'existe plus de mécanisme international dans ce but depuis que la Russie a mis son veto à la prorogation du mandat du JIM (mécanisme d'enquête conjoint de l'ONU et de l'OIAC) en novembre dernier.

(Anthony Deutsch Tangi Salaün pour le service français)