Le pétrole traverse le mois de mai avec beaucoup de volatilité. Après avoir transpercé des seuils techniques au début du mois, les cours du baril se sont enfoncés à des niveaux jamais atteints en 2017, pour finalement amorcer un puissant rebond et effacer les pertes mensuelles.

Les espoirs autour d’une prolongation des quotas pétroliers se sont enfin confirmés puisque la Russie et l’Arabie Saoudite sont favorables à une extension de l’accord de production jusqu’en mars 2018. Cet évènement, futur catalyseur des cours, constitue potentiellement une sérieuse justification aux initiatives acheteuses malgré l’inconnue qui perdure sur l’offre américaine.

En effet, l’annonce du premier accord (qui prévalait jusqu’au premier semestre 2017) conclu le 30 novembre 2016, avait entrainé une appréciation des cours du Brent de près de 20% en un mois, passant de 47 à 56 USD. Il n’est donc pas sans rappeler que cette configuration pourrait se reproduire, à condition que les autres pays producteurs adhèrent à cette mesure. C’est tout l’enjeu de la prochaine réunion de l’OPEP, qui se tiendra le 25 mai à Vienne.
Par ailleurs, la faiblesse du dollar, causée par les incertitudes entourant les affaires de D. Trump, contribue à la bonne tenue des cours pétroliers.

Graphiquement, en unité de temps hebdomadaire, les cours du Brent évoluent au sein d’un triangle ascendant, cadré par une oblique haussière et une résistance horizontale à 57 USD. Malgré le biais positif qui subsiste, on attendra une sortie de cette figure de continuation pour ouvrir des positions.