NEW YORK, 21 novembre (Fondation Thomson Reuters) - Une résolution préconisant des mesures plus fermes contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne dans le monde a été approuvée à l'unanimité, mardi, par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Cette résolution appelle les pays du monde entier à adopter des lois contre le trafic d'êtres humains, à redoubler d'efforts pour démanteler les réseaux criminels et à soutenir davantage les personnes qui ont réussi à échapper à l'esclavage.

Pour le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le trafic d'être humains n'est pas seulement un crime, mais un problème qui entrave le développement.

"Empêcher les situations qui conduisent à ce trafic, c'est s'attaquer à la pauvreté et à l'exclusion, conformément au Programme 2030 pour le développement durable", a dit le secrétaire général devant le Conseil de sécurité.

On évalue à 40 millions le nombre de personnes qui, à travers le monde, étaient réduites en 2016 à des formes modernes d'esclavage, selon l'OIT (Organisation internationale du travail) et l'ONG Walk Free Foundation.

Antonio Guterres a préconisé un renforcement de la protection des migrants risquant d'être la proie de trafics humains dans des pays en conflit comme la Libye.

Une vidéo qui semble montrer des migrants africains vendus comme esclaves en Libye a provoqué un tollé international.

"Ces derniers jours, nous avons tous été horrifiés par les images de migrants africains vendus comme des 'marchandises' en Libye", a dit le secrétaire général. (Kieran Guilbert; Eric Faye pour le service français)