"Leur taux de conformité est d'environ 86%, plus élevé que par le passé (...). Quant à savoir si ce sera toujours le cas en novembre, c'est à eux de voir", a-t-il dit à Reuters en marge du World Knowledge Forum à Séoul.

"Si c'est effectivement le cas, on pourrait voir quelque part dans le courant de l'année prochaine un rééquilibrage des marchés même si pour l'instant on constate toujours un niveau considérable de stocks, plus élevé que la moyenne historique."

L'Opep et d'autres pays producteurs, la Russie notamment, se sont accordés sur une baisse de production d'environ 1,8 million de barils par jour jusqu'en mars prochain pour stabiliser l'offre sur le marché et soutenir les prix.

Interrogé sur le conflit en Irak entre le gouvernement central et les séparatistes kurdes et sur la décision des Etats-Unis de décertifier l'accord sur le nucléaire iranien, Fatih Birol a estimé qu'il était prématuré d'analyser l'impact de ces risques géopolitiques sur les marchés pétroliers.

"Il est trop tôt pour dire comment ces développements géopolitiques vont évoluer et quel sera leur impact sur les prix du pétrole", a-t-il dit. "Ces questions nous rappellent combien le pétrole et la géopolitique sont interdépendants et le resteront."

(Jane Chung, Véronique Tison pour le service français)