Dans une récente note sur les perspectives d'allocation d'actifs en Asie au second semestre, Mark McFarland, chef économiste Asie à l'Union Bancaire Privée (UBP), estime que "s’agissant des obligations et des devises asiatiques, le contexte de taux d’intérêt américains «bas pour longtemps encore» est propice aux obligations non bancaires, et il en sera probablement de même pour les devises une fois que les marchés auront réagi aux mesures de relance des gouvernements."

En plus de cette recherche d'opportunités de valeur, l'UBP veille aussi à ne pas trop réduire le niveau de risques en portefeuilles.

"Cela passe notamment par un mouvement de réallocation au sein de la poche actions: il s'agit de réduire les positions détenues sur les marchés européens, pour renforcer l'allocation en Asie-Pacifique (l'Inde et la Corée du Sud offrent un réel potentiel de valeur et de croissance) ainsi qu'aux Etats-Unis, en raison de la profondeur du marché", explique Mark McFarland.

Au sein du marché asiatique, le chef économiste de l'UBP se penche plus particulièrement sur le cas de la Chine. "Il existe toujours des opportunités sur les marchés d'actions et d'obligations chinois mais, sur le reste de l'année 2016, c'est la qualité de l'allocation d'actifs qui sera véritablement déterminante : il faudra ainsi sélectionner des instruments ou des secteurs spécifiques au sein de ces deux classes d'actifs, plutôt que d'arbitrer entre des positions en obligations ou en actions", assure-t-il.