AMMAN, 27 février (Reuters) - L'alliance djihadiste Tahrir al Cham a revendiqué lundi la responsabilité d'attaques coordonnées contre les forces de sécurité samedi à Homs, ville de l'ouest de la Syrie, qui ont fait une quarantaine de morts.

Dans une vidéo mise en ligne, son chef militaire, Abou Mohammad al Golani, dit que ces attaques ont été perpétrées par cinq kamikazes et ne sont qu'un début.

Tahrir al Cham réunit plusieurs groupes djihadistes dont le Front Fateh al Cham, ex-Front al Nosra, qui dit avoir rompu en juillet dernier avec Al Qaïda.

Depuis sa création le mois dernier, l'alliance dont le nom signifie Libération du Levant affronte d'autres groupes insurgés, dont l'Armée syrienne libre (ASL) et ceux qui se réclament de l'Etat islamique (EI).

Les attaques de samedi ont notamment visé une caserne. Le général Hassan Daaboul, chef de la sécurité mliliaire de Homs, était au nombre des morts.

L'EI a dans le passé revendiqué une série d'attaques à la bombe à Homs, ville désormais contrôlée par les forces gouvernementales à l'exception d'un quartier assiégé tenu par des rebelles modérés. (Souleiman al Khalidi, Gilles Trequesser pour le service français)