La première estimation, en mars, donnait un PIB stable.

Elstat, dont les données ne sont pas corrigées des variations saisonnières, a notamment révisé à la baisse la consommation des ménages.

Sa nouvelle estimation contredit celles des créanciers internationaux d'Athènes.

Dans ses perspectives publiées en février, la Commission européenne évaluait la croissance grecque à +0,3% en 2016 tandis que le Fonds monétaire international a revu à la hausse sa propre estimation, à +0,4%.

Le gouvernement grec, qui prépare pour cet automne une troisième revue de son plan d'aide international, a ramené sa prévision de croissance à 1,8% pour cette année au lieu d'une projection de 2,7% annoncée en mai.

(Lefteris Papadimas, Véronique Tison pour le service français)