Les candidats à la présidence des États-Unis placent les électeurs devant un dilemme : incertitude ou statu quo ? notent Guido Barthels, gérant chez Ethenea Independent Investors et Yves Longchamp, Head of Research chez Ethenea Independent Investors (Schweiz) AG. Pour eux, la principale cause des sueurs froides des observateurs du marché, ce sont les élections présidentielles américaines prévues en novembre 2016.

L'élection de Donald Trump serait plutôt une mauvaise nouvelle pour les marchés financiers, car il est difficile de prévoir si et dans quelle mesure il voudra et pourra mettre en œuvre ses promesses électorales. Qu'il s'agisse de sa politique fiscale, pudiquement qualifiée de non conventionnelle ou du commerce extérieur, nombre de ces positions sont susceptibles d'influencer profondément le cours de l'économie, même s'il est difficile de prédire de quelle manière.

Or les marchés financiers sont très sensibles à l'incertitude et passeraient selon toute vraisemblance en mode risk-off en cas de victoire de Donald Trump. Le mode risk-off signifie moins de risque sur le plan des obligations, tant au niveau du risque émetteur qu'à celui de duration, ainsi que moins de risque sur la partie actions et devises.