Alors que les indices américains enchaînent les records historiques ces dernières semaines, portés par les bonnes publications de sociétés au quatrième trimestre 2016, l'Europe montre quelques signes d'essoufflement, dans un contexte de prudence avec les incertitudes politiques, la dette grecque ou encore les difficultés rencontrées par les banques italiennes.
La tendance reste néanmoins très nettement soutenue par les espoirs d'annonces fortes aux Etats-Unis dans les semaines à venir, Donald Trump ayant promis des réformes fiscales "phénoménales" et par la perspective d'une prochaine hausse des taux américains qui pourrait donner un coup de fouet au secteur financier.

En données journalières, la tendance demeure haussière au-dessus des 4750 points, plus bas en clôture de début février. Seul l'enfoncement de cette zone de cours militerait pour l'amorce d'une consolidation plus marquée en direction des 4640 points, borne basse d'un gap laissé ouvert début décembre, voire 4590 points par extension.
A très court terme, l'indécision reste forte et il faudra attendre le débordement des 4930 points pour espérer rallier les 4985/5000 points.