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Sur les 20 valeurs composant l'indice, ce sont près des 2/3 des sociétés qui sont actuellement dans le rouge sur l'année. Parmi ces dernières figurent notamment les trois plus grosses capitalisations boursières suisses avec Nestlé (-8% et près de 200 milliards de capitalisation pour le 1er groupe agroalimentaire mondial), Roche Holding (-18.8% pour 179 milliards) et enfin l'autre valeur pharmaceutique Novartis à -20% pour 168 milliards. A noter que l'effet de change n'aura pas été un vecteur pénalisant les industries suisses, puisque la variation EUR/CHF ressort à +0.16% (1.083 CHF) sur l'année et USD/CHF à +0.8% (1.01 CHF).
D'un point de vue sectoriel, sans surprise le secteur de la santé a abandonné plus de 16% sur l'année et les valeurs bancaires plus de 10%. Seuls l'industrie et les matériaux de base sortent du lot avec respectivement 9.7% de gain pour le premier et +2.2% pour le second.
Graphiquement, en données journalières, l'effet Trump n'aura finalement que modestement dynamisé l'indice helvétique. En effet, le rebond initié le 8 novembre, jour d'élection américaine, sur le seuil des 7600 points a accouché d'une souris avec certes près de 5% repris dans la foulée du résultat électoral, avant de revenir finalement tester à deux reprises le support des 7700 points.
Graphiquement, en données hebdomadaires, un point bas a été enregistré à trois reprises cette année sur le niveau des 7600 points. L'indice peine à s'extirper de son range 7600/8200 points. L'orientation des moyennes mobiles à 20, 50 et 100 semaines reste d'ailleurs baissière. A terme, seul un débordement net au dessus des 8200 points pourrait initier une véritable dynamique haussière.
