Un Brexit sans accord continue d'inquiéter. L'agence de notation Standard and Poor's estime qu'en cas de "no deal", la note du Royaume-Uni serait menacée car ce scénario (qui n'est cependant pas le plus probable selon elle) entraînerait le pays vers la récession. La Commission européenne a également fait savoir qu'elle était prête à "agir rapidement contre le risque financier" en cas d'absence d'accord, en permettant aux institutions européennes d'accéder aux chambres de compensation situées à Londres.


L'accord transpacifique va entrer en vigueur dès cette année. Pour rappel il s'agit d'un traité commercial entre onze pays situés de part et d'autre du Pacifique. Le but est de diversifier leurs marchés et de lever des droits de douane afin de faire face au protectionnisme, venu particulièrement des Etats-Unis, qui avaient décidé de ne pas signer l'accord en mars dernier. Il ne manquait plus qu'une signature supplémentaire parmi les six pays restants (l'Australie, le Brunei, le Chili, la Malaisie, le Pérou et le Vietnam) pour que l'accord puisse entrer en vigueur et c'est l'Australie qui s'est décidée en premier. Le partenariat entrera "en application le 30 décembre de cette année" se réjouit Scott Morrison, le Premier ministre australien.

L'exécutif se dessine au Brésil. Le chef du Parti social-libéral (PSL, extrême droite), Gustavo Bebianno, a annoncé hier que la composition du gouvernement du nouveau président Bolsonaro sera dévoilée lundi prochain et précise que 80% des membres ont déjà été choisis. L'économiste Paulo Guedes, le conseiller de Bolsonaro à qui a été promis la tête d'un "super ministère", appelle à réformer les retraites afin de réduire le déficit budgétaire du pays.

Statu quo de la BoJ. La Banque centrale du Japon a décidé de laisser inchangé le niveau de ses taux d'intérêt. Le taux de dépôt à court terme reste fixé à -0.10%. Les prévisions d''inflation n'ont pas évolué non plus :  l'objectif des 2% ne pourra être atteint avant le printemps 2021, au mieux. La politique monétaire demeure ultra-accommodante et le rythme annuel des rachats d'emprunts d'Etat s'élève toujours à 80 000 milliards de yens (environ 710 milliards de dollars).