Démission surprise du gouverneur de la Banque Centrale d'Argentine. Le FMI et l'Argentine avaient conclu un accord en juin dernier, portant sur une aide de 50 milliards de dollars pour sortir le pays de la crise. Les termes de cet accord ont été révisé hier, au cours d'une réunion entre Christine Lagarde et le président Macri, afin que les versements accordés par le FMI soient plus rapides et permettent de "dissiper les doutes sur la capacité de financement" de l'Argentine. Luis Caputo, le gouverneur de la Banque Centrale a démissionné suite à ces nouvelles négociations. Selon l'économiste G. Rubinstein, il s'agit d'un "désaccord avec le FMI sur sa politique monétaire". Son remplaçant est Guido Sandleris, jusqu'ici vice-président du pays et principal négociateur de l'accord avec le FMI conclu en juin dernier.


Condamnation des pratiques commerciales déloyales. Les ministres des Etats-Unis, du Japon et de l'Union Européenne se sont réunis hier à New York pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre la concurrence déloyale, particulièrement de la Chine, qui est implicitement visée dans leur communiqué, publié à la suite de leur réunion. 

La Maison blanche est stricte concernant Téhéran. Elle a rejeté hier le projet de l'UE de créer une entité légale pour poursuivre les échanges avec l'Iran malgré l'embargo américain. "Nous allons surveiller le développement de cette structure qui n'existe pas encore et pour laquelle aucune date de création n'a été fixée. Nous n'avons pas l'intention de permettre à l'Europe ou quiconque d'éviter nos sanctions" a annoncé John Bolton, Conseiller à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche.

Réunion du FOMC à 20h. La Fed rendra ce soir sa décision de politique monétaire. Une hausse de 0.25% est attendue pour éviter la surchauffe de l'économie américaine, en bonne santé malgré le contexte de guerre commerciale. Les prévisions concernant la croissance économique du pays, l'inflation et le taux de chômage seront également abordées, ce qui pourrait permettre au marché de valider son hypothèse, celle d'une nouvelle hausse de taux en décembre.