Donald Trump. L'Aléna (accord de libre-échange Mexique-Canada-Etats-Unis, NAFTA en anglais) en a encore pris pour son grade hier, puisque le Président américain estime que le pacte commercial "a été une catastrophe pour notre pays". La faute au Canada, qui fixerait des barrières douanières trop élevées à son goût. Il a également annoncé ne pas être pressé quant à la renégociation de l'accord. Pour une fois, le sujet de la sortie de l'Aléna a été évité.

Crise de la livre turque. La Turquie a pris l'expression "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" au pied de la lettre. Le ministre des finances a ainsi exclu toute aide de la part du FMI, estimant que son pays sortirait "encore plus fort" de cette crise. Du côté des Etats-Unis, le refrain est le même, voire plus dur : si le pasteur américain n'est pas libéré, de nouvelles sanctions seront prises contre Ankara. La ministre turque du Commerce a déjà prévu de répliquer. Le feuilleton est loin d'être terminé !

Statistiques états-uniennes. La floppée de statistiques économiques dévoilées hier ont été mitigées outre-Atlantique. D'un côté, l'indice de la "Philly Fed", miroir de l'activité économique du Nord-Est du pays, est tombé à un plus bas depuis novembre 2016, bien inférieur aux attentes (11,9 contre 21,9 attendu). De l'autre, les mises en chantier de logements rebondissent légèrement, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage sont toujours aussi prometteuses.


Historique de l'indice de la Philly Fed (Source : Federal Reserve Bank of Philadelphia)

Hong Kong souffre. Le pays vient de dépenser 2 milliards de dollars afin d'endiguer la chute de sa monnaie nationale (le dollar de Hong Kong) face au dollar américain. Depuis la chute de la livre turque, toutes les monnaies émergentes se déprécient face à un dollar toujours plus fort. Désormais, Hong Kong ne dispose plus "que" de 12 milliards de dollars dans ses réserves, un plus bas de 10 ans.