Bilan de la première semaine du nouveau président. Lors de sa première conférence de presse en tant que président du Brésil, Jair Bolsonaro a annoncé, hier, vouloir transférer l'ambassade du Brésil en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, comme l'a fait Donald Trump en décembre dernier. D'ailleurs, certains le surnomment déjà "le Trump des tropiques". De plus, il a fait savoir qu'il réduirait le nombre de ministères de son gouvernement, passant de 29 à une quinzaine, et a annoncé les noms des prochaines personnes en poste : le chef du gouvernement (Onyx Lorenzoni), le ministre de l'économie (Paulo Guedes), de la défense (Augusto Heleno), de la justice (Sergio Moro) et des sciences (Marcos Pontes). Enfin, le président a annoncé faire de la question de la réforme des retraites une priorité et a révélé que son ministre de la Défense était favorable au recours de snipers d'élite pour lutter contre la criminalité.

Apaisement des craintes d'escalade des tensions commerciales. Donald Trump a tweeté jeudi avoir eu une "très bonne conversation avec le Président chinois Xi Jinping" sur le sujet des relations commerciales et de la Corée du Nord. Il a annoncé organiser une rencontre avec son homologue pendant le G20, qui aura lieu en Argentine à la fin du mois.


Michel Barnier dément la conclusion d'un accord sur les services financiers et relègue au second plan la réunion de la BoE. Le négociateur européen du Brexit a révélé sur Twitter que l'information selon laquelle Londres et Bruxelles auraient conclu un accord visant à conserver l'accès du Royaume-Uni au marché unique après sa sortie de l'UE était incorrecte. La réunion de la BoE, jeudi, sur sa politique monétaire a été éclipsée par cette nouvelle. L'institution a décidé, à l'unanimité, de maintenir ses taux inchangés (principal taux directeur à 0.75%) et prévoit désormais trois prochaines hausses des taux en trois ans, en cas de 'Brexit Soft' (contre une précédemment). Le gouverneur Mark Carney estime qu'en cas de 'Brexit dur' (bien qu'il n'anticipe pas ce scénario), "les taux peuvent aller dans les deux sens".

En Bref. Trump a décidé de rétablir les sanctions contre l'Iran, dans le but de barrer l'accès aux marchés américains pour l'ensemble des entreprises, des entités ou des pays, qui continuent d'acheter du pétrole iranien. Le président chinois a promis, hier, mettre en place une fiscalité allégée et des mesures de soutien pour le secteur privé, afin de rassurer les sociétés chinoises, qui rencontrent de plus en plus de difficultés dans ce contexte d'incertitude frappant l'économie nationale avec la guerre commerciale, la dette exorbitante (234% du PIB selon le FMI) et l'affaiblissement du yuan.