Après une contraction de 0,2% du PIB allemand au cours du deuxième trimestre prenant les marchés par surprise, le ralentissement de l'économie allemande se confirme pour le
troisième trimestre et assombrit les perspectives de croissance de la zone euro à court terme, rappelle Mirabaud dans l'édition d'octobre de sa "Stratégie d'investissement". L'indice des directeurs d'achat, qui résistait jusque-là, a chuté sous la barre des 50 en septembre indiquant une économie en contraction.


Il rejoint ainsi le sondage « Ifo », l'autre indicateur avancé de l'activité en Allemagne, et tous deux pointent vers des niveaux de croissance faibles voire nuls. Les commandes industrielles ont également poursuivi leur chute au mois d'août après un court répit durant le mois de juillet.

Finalement et bien que faible en comparaison historique, le nombre de chômeurs a augmenté de 14 000 personnes entre août et septembre. Le ralentissement allemand pourrait avoir la conséquence positive d'un soutien plus prononcé des autorités allemandes aux politiques monétaires non conventionnelles de la BCE, estime Mirabaud.