La troisième économie de l'Amérique latine n'a pas réussi à s'accorder lors de négociations de la dernière chance avec les deux fonds spéculatifs qui avaient refusé de participer à la restructuration de sa dette après que le pays s'était retrouvé en défaut de paiement en 2001.

Le gouvernement ne s'opposerait pas à un nouvel accord entre parties tierces, a fait savoir Axel Kicillof.

Un défaut de la dette argentine déclencherait le paiement d'assurances aux créanciers et donnerait à la plupart des détenteurs de titres argentins le droit de réclamer le remboursement intégral de leurs obligations.

L'agence de notation Fitch a dégradé jeudi la note de la dette argentine de "CC" à "RD" et les obligations restructurées de "CCC" à "D".

L'indice Merval de la Bourse de Buenos Aires a chuté de 8,38% jeudi en réaction au défaut partiel de mercredi, même si la plupart des investisseurs s'attendent à ce qu'un accord intervienne in fine.

(Bureau de Buenos Aires; Agathe Machecourt pour le service français, édité par Véronique Tison)