La prévision officielle du gouvernement est de 2% mais beaucoup d'économistes la jugent trop basse compte tenu de la baisse des cours du baril de brut et de l'euro.

"Si le pétrole et le taux de change restent à ces niveaux, nous aurons une croissance additionnelle de 0,5 point de pourcentage, et encore cela est-il considéré comme une estimation prudente", affirme Luis de Guindos dans l'interview.

Le gouvernement actualisera en avril sa prévision officielle. L'Institut national de la statistique publiera vendredi sa première estimation du produit intérieur brut au quatrième trimestre et les économistes attendent en moyenne une croissance de 0,6% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, le PIB devrait avoir progressé de 1,9%.

(Paul Day, Véronique Tison pour le service français)