Lors d'une conférence à la Bourse de Milan, le président du Conseil a dit que ces mesures aideraient les banques à gérer leurs créances douteuses et leur permettrait de se battre à armes égales avec les établissements de crédit des autres pays.

"Je pense que d'ici quelques semaines, il y aura une mesure concernant les créances douteuses et plus généralement sur des instruments qui donneront à notre système bancaire les mêmes conditions réglementaires que dans les autres pays", a-t-il dit.

Rome projetait de créer un véhicule public où seraient cantonnés les prêts toxiques, mais ce projet a été entravé par la réglementation européenne en matière de subventions.

Le gouvernement italien envisage des mesures fiscales et de réformer la loi sur les faillites afin d'aider les banques à réduire les quelque 350 milliards d'euros de créances douteuses qu'elles ont en portefeuille.

(Silvia Aloisi, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)