L'UBP a réussi à limiter l'impact de la hausse du franc suisse au premier semestre
Par ailleurs, les revenus de l'activité de l'UBP sont stables, et atteignent 379,5 millions de francs suisses, portés notamment par un bon niveau des activités de trading.
La légère hausse (+1,7%) des charges d'exploitation, qui s'élèvent à 252,6 millions de francs suisses contre 248,4 millions l'année précédente, est liée aux premiers effets de l'intégration de Coutts International et aux investissements réalisés sur les zones de croissance de la Banque: au cours de ce premier semestre, l'UBP a notamment établi une joint-venture à Shanghai avec une équipe d'asset management, et renforcé ses équipes commerciales pour l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient.
La Banque continue toutefois de gérer ses coûts de manière rigoureuse. Ainsi, l'UBP a, au cours de ces six premiers mois de l'année, amélioré son ratio charges sur produits consolidé (66,6%), bien que sa base de coûts soit libellée en franc suisse et que ses revenus soient principalement en euro et en dollar.
« Avec 80% de nos actifs libellés en devises, le renforcement du franc suisse pèse significativement sur nos revenus. Son impact, estimé à près de CHF 20 millions sur les six premiers mois, pourrait encore s'accentuer au second semestre, a souligné Guy de Picciotto, CEO de l'UBP. Le maintien de nos résultats reflète notre capacité à maîtriser nos coûts et à proposer à nos clients des produits et services performants répondant à leurs besoins.»