La Commission européenne a mis un terme à l'enquête visant à déterminer comment les plus grands groupes de télécommunications européens facturent aux fournisseurs de contenu un accès plus rapide et plus fluide à leurs réseaux pour des services tels que les vidéos en streaming, en avertissant toutefois qu'elle continuerait à surveiller de près leurs pratiques.

Cette enquête avait été ouverte en juillet 2013, avec la perquisition des bureaux de groupes tels que l'opérateur français Orange (>> ORANGE SA), l'allemand Deutsche Telekom (>> Deutsche Telekom AG) et l'espagnol Telefónica (>> Telefonica SA), soupçonnés d'avoir enfreint les règles européennes en matière d'abus de position dominante dans la négociation d'accords pour la fourniture de services de connectivité Internet de gros.

Les accords de ce type sont souvent conclus avec des fournisseurs de contenu tels que Google (>> Google Inc), Netflix (>> Netflix, Inc.), ou Apple (AAPL.

La Commission a estimé, à titre provisoire, que les pratiques observées ne semblaient pas enfreindre les lois européennes de la concurrence en excluant les concurrents soit du marché du transit Internet, soit du marché du contenu Internet, a-t-elle expliqué dans un communiqué.

La Commission a toutefois indiqué qu'elle suivrait la situation de près et que les consommateurs devraient être informés de tout changement dans la qualité de leurs services Internet.

-Frances Robinson, Dow Jones Newswires

(Version française Maylis Jouaret)