Ces propositions ont été formulées à l'occasion d'une réunion des ambassadeurs de l'UE lundi à Bruxelles.

La Commission européenne doit finaliser d'ici mercredi un projet de renforcement des sanctions à l'encontre de Moscou en réponse à ce que l'UE considère comme un engagement direct de troupes russes dans le conflit ukrainien. Les gouvernements de l'UE se décideront sur ce nouveau train de mesures d'ici vendredi.

Parmi les autres mesures débattues lors de la réunion de lundi figure l'interdiction des prêts syndiqués aux banques et institutions publiques russes.

L'UE envisage aussi une interdiction d'achat de produits financiers dérivés russes par ses ressortissants.

La possibilité d'interdire la vente de biens à usage dual - civil et militaire - à l'ensemble des importateurs russes et plus seulement ceux du secteur de la défense comme c'est le cas depuis juillet a aussi été évoquée.

L'interdiction de vendre des technologies avancées dans le secteur de l'énergie pourrait être étendue aux contrats de maintenance, ont dit les diplomates.

La Russie pourrait en outre être exclue de certaines rencontres économiques et événements culturels et sportifs.

Les nouvelles sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie pourraient être coordonnées avec les autres pays du G7, Etats-Unis, Canada et Japon, ont précisé les diplomates.

En revanche, l'éventualité de couper l'accès des banques russes au système international de transactions interbancaire Swift n'a pas été discutée car jugée trop radicale.

(Rédaction de Bruxelles, Marc Joanny pour le service français, édité par Bertrand Boucey)