La BCE n'a pas la solution miracle, estime Jupiter AM
L'assouplissement quantitatif, « quantitative easing » en anglais (QE), se révèle être à durée indéterminée, et a été initialement créé pour fonctionner jusqu'en septembre 2016 ou, selon les mots du Président Mario Draghi « jusqu'à ce que l'on voit apparaitre un réajustement durable de la trajectoire de l'inflation, conformément à notre objectif d'obtenir des taux d'inflation en dessous, ou proche de, 2% à moyen terme ».
Un tel rachat d'obligations d'Etats, qui doit commencer au mois de mars, devrait encourager la croissance en 2015, d'autant plus qu'il est combiné à une forte baisse du prix du pétrole, et être positif pour les actifs risqués. La chute de l'euro devrait aussi se révéler positive pour les actifs risqués en euro à proche échéance.
Cependant, a souligné M. Draghi, cette croissance ne saurait être durable sans que les gouvernements nationaux ne procèdent à des réformes économiques majeures, en particulier dans les pays périphériques. Pendant ce temps, les politiques monétaires partout dans le monde comme par exemple aux Etats-Unis ont pris une direction différente susceptible de générer quelques stress et autres pressions. Un dollar fort peut continuer à peser sur les marchés émergents.